Guide Assurance Vie

 

 

Principes basiques de l’assurance-vie

L’assurance vie est un produit d’épargne souscrit auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance.

L’assuré est généralement le souscripteur, mais pas forcément. En effet, il est possible d’ouvrir un contrat d’assurance-vie pour le compte de quelqu’un d’autre (l’un de vos enfants par exemple).

Vous pouvez :

  • soit récupérer votre capital et le produit de vos intérêts via des rachats partiels ou totaux.
  • soit désigner des bénéficiaires qui bénéficieront du capital si vous décédez avant la fin du contrat.

     

    Plusieurs formules disponibles

    Lors de la souscription de votre contrat d’assurance-vie, vous pourrez opter entre plusieurs supports qui se différencient par leurs niveaux de risques et leur rentabilité. Vous avez ainsi le choix entre :

  • un fonds en euros. Principal avantage : son capital est garanti et cette formule est donc plus sûre. Néanmoins, sa rentabilité est modérée et devrait repasser sous la barre des 2% en 2016.
  • un fonds en unité de compte. Principal avantage : sa rentabilité est bien meilleure que celle du fonds en euros mais son son capital n’est pas garanti. Il est donc plus soumis aux fluctuations du marché.
  • un fonds mixte. Principal avantage : il permet de panacher les deux fonds cités précédemment, et d’avoir une rentabilité supérieure au fonds en euros sans prendre trop de risques.

     

    Comment alimenter un contrat d’assurance-vie ?

    Vous pouvez au choix réaliser :

  • des versements périodiques (mensuels, trimestriels ou annuels), et convenus à l’avance avec votre assureur. De plus, rien ne vous empêche de réaliser des versements complémentaires si vous le souhaitez.
  • des versements libres. Dans ce cas, c’est vous qui alimentez le contrat quand vous le souhaitez et avec les montants de votre choix. Vous devrez néanmoins vérifier si votre contrat implique ou non des versements minimum
  • des versements uniques. Dans ce cas, le versement se fait en une seule fois lors de la souscription.

     

    Comment percevoir son capital ?

    Pour percevoir votre capital enrichi du produit des intérêts, vous pouvez :

  • effectuer un rachat total et retirer la totalité de votre capital
  • effectuer des rachats partiels. Ils consistent à retirer une partie de l’argent tout en laissant le reste du capital produire des intérêts. Vous pouvez de plus en définir la régularité de ces versements et programmer leur fréquence (mensuels, trimestriels…)
  • percevoir une rente viagère. Ce peut notamment être opportun si vous êtes à la retraite. Vous percevrez alors des compléments de revenus mensuels ou trimestriels jusqu’à la fin de votre vie

     

    Fiscalité : deux modes d’imposition possibles

    Sachez que lorsque vous réalisez des rachats (retraits) totaux ou partiels, les intérêts générés par votre contrat sont imposables. Vous pouvez soit :

  • les intégrer dans votre impôt sur le revenu.
  • opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire

    Le choix que vous prendrez dépend de votre taux marginal d’imposition :

  • si ce dernier est inférieur au taux du prélèvement forfaitaire libératoire, il sera plus judicieux d’opter pour l’impôt sur le revenu
  • s’il est supérieur au taux du prélèvement forfaitaire libératoire, opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire sera plus judicieux

     

    Une fiscalité avantageuse avec le temps

    Le taux d’intérêt est calculé selon la règle des quinzaines. Les versements commencent à porter intérêt à partir du 1er ou du 16 du mois après leur dépôt. En cas de retrait, les sommes cessent de porter intérêt à la fin de la quinzaine qui précède le jour du remboursement.

     

    Fiscalité des taux d’épargne

    La date du retrait a une influence sur la fiscalité. Plus vous attendrez longtemps après l’ouverture du contrat pour faire un rachat, plus la fiscalité sera avantageuse. Ainsi pour un rachat :

  • avant 4 ans, le prélèvement forfaitaire libératoire est de 35%
  • entre 4 et 8 ans, il est de 15%
  • après 8 ans, il est de 7,5%

    Sachez que dans tous les cas, ces intérêts seront également soumis aux prélèvements sociaux de 15,5%.

    Enfin, après la huitième année du contrat, vous pourrez également être exonéré d’impôt dans la limite de :

  • 4 600 euros d’intérêts si vous êtes un contribuable célibataire, veuf ou divorcé
  • 9 200 euros d’intérêts si vous êtes un contribuable marié et pacsé soumis à imposition commune

     

     



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